- compéter
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⇒COMPÉTER, verbe trans. indir.DROITA.— Être de la compétence. Cette affaire ne compète point à tel tribunal (Ac. 1798-1932).B.— Appartenir, revenir à quelqu'un en vertu d'un droit. [Le] pouvoir qui compète aux seigneurs territoriaux, en vertu des lois de l'Empire (Le Moniteur, 1789, p. 337). Actions en pétition d'hérédité et d'autres droits, lesquels compéteront à l'absent ou à ses représentans ou ayant-cause (Code civil, 1804, art. 137, p. 29).Rem. gén. Compéter est constr. avec la prép. à; noter cependant la constr. avec la prép. de au sens A chez CHATEAUBRIAND, Ét. ou Discours hist., t. 3, 1831, p. 394 : Le clerc, le croisé et le moine compétoient des cours ecclésiastiques qui ne condamnoient jamais à mort.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1370 « convenir à, appartenir à » (N. ORESME, Ethiques d'Aristote, III, 10, éd. A. D. Menut, p. 194) — XVIe s., HUG.; 2. 1398 « appartenir en vertu d'un droit » (Ch. de J., D. de Berry, Fonteneau, I, 32, Bibl. Poitiers ds GDF.); 3. 1798 dr. « être de la compétence (d'un tribunal) » (Ac.). Du lat. competere « être propre à, convenir à, appartenir à » (proprement « aller, tendre vers un même point »). Fréq. abs. littér. :4.
compéter [kɔ̃pete] v. tr. ind.ÉTYM. V. 1370; lat. competere, de com- (cum), et petere.❖♦ Dr. (vieilli).1 Appartenir en vertu de certains droits à (qqn).0 Des effets de l'absence, relativement aux droits éventuels qui peuvent compéter à l'absent.Code civil, I, IV, III, II.2 Être de la compétence de. ⇒ Ressortir. || Cette affaire compète au tribunal de commerce.
Encyclopédie Universelle. 2012.